Le chantier de la honte !

Une place sous laquelle “il n’y a pas d’eau” dixit le maire et son adjoint !!! Photo de la rue du 8 mai (voir la vidéo ICI)

ALERTE SUR LE CHANTIER

NGE entreprise, accuse la MAIRIE et la SPLBT d’avoir voulu démarrer les travaux de la place Aristide Briand dans la précipitation et dans une totale impréparation de la connaissance du terrain, ce qui a provoqué un retard considérable dans le déroulement de ceux-ci entraînant un surcoût de plus de 3 millions d’euros que l’entreprise réclame à présent sous la forme d’un engagement écrit de la MAIRIE et de la SPLBT, engagement sans lequel NGE stoppe les travaux…

Cette information révélée jeudi soir lors du conseil de l’Agglo par Mme Calueba et à laquelle François Commeinhes n’a pas répondu, nous a depuis été confirmée et complétée auprès de salariés de NGE qui parlent pour Sète d’un chantier “catastrophe”

Pour l’instant Mairie et SPLBT restent muettes…

De l’eau, encore de l’eau, toujours de l’eau … en dépit de la déclaration du maire lors d’un conseil municipal : “il n’y a pas d’eau sous cette place” !!! Voir l’article du Midi Libre ICI

Toujours plus haut, toujours plus grand pour la destruction ! La foreuse est arrivée sur le chantier !!!

Tout est hors norme sur ce chantier, tellement peu préparé par la SPLBT et la mairie que désormais tout se rebiffe…Les excavatrices se cassent déjà, et par deux fois, les dents sur la roche de Saint Clair…( photo 1 et 2 ). L”eau grouille dessous comme on le sait selon le rapport établi par le groupe Ginger Burgeap que nous avons fait réaliser, posant d’énormes difficultés aux ingénieurs, mais aussi dessus avec une consommation effrénée pour les besoins des travaux et cela en période de restriction (photo 3). Des m3 de béton sont “aspirés” par camions toupies entiers dans les parois moulées sans que personne ne sache où ils partent…( photo 3). Sans parler des conditions de travail des ouvriers qui vivent au quotidien, en période normalement de congés, la surchauffe du chantier de l’enfer !

Cette impréparation, ce manque de considération des hommes et des éléments du terrain par les maîtres d’ouvrage et maître d’œuvre du chantier, SPLBT et Mairie de Sète, à l’arrivée auront un coût là aussi à la mesure de “l’œuvre” : hors norme !

Ce soir vers 19h au moment tardif où s’arrêtaient les travaux sur la place, nous avons pris 3 photos qui nous interpellent.

Voyez les par vous même ci-dessous.

Donc ce soir à partir de ces clichés, le collectif citoyen que nous sommes a 3 questions simples à poser à la SPLBT maître d’ouvrage du chantier, à la mairie qui lui a délégué ce pouvoir, jusqu’à la société NGE omniprésente sur le terrain.

1- D’où vient cette eau qui s’étale abondamment et parallèlement à la rue Général de Gaulle ?

2 -À quoi correspond elle ?

3- À quoi peut servir ce groupe électrogène à hauteur de la rue du 8 mai 45 et proche du puits répertorié à proximité ?

Pour rappel nous sommes dans un contexte de canicule et de sécheresse avec restrictions à la clef, et nous savons pertinemment que les sous sols de cette place contiennent de l’eau, beaucoup d’eau, ressource naturelle et bien commun…

Nous attendons vos explications.

Un abri datant de 1942 a été découvert sur le chantier de la place Aristide Briand à Sète ce matin. Son existence était connue, mais sa situation perdue entre la rue Gabriel Péri et la rue du 11 novembre. Pour la Mairie, ces vestiges seraient sans intérêt. Ce n’est pourtant pas à elle de juger de l’importance des vestiges historiques de notre ville, des traces de l’occupation allemande.
Des représentants de la municipalité auraient pu voir l’émotion,  et la colère de Sétoises et Sétois, à juste titre, ces témoignages du passé sont encore bien vivants. Mais ils ne s’adressent jamais aux habitants, aux riverains, inquiets, angoissés par ces travaux.
Faute d’avoir réalisé les sondages de sol nécessaires, faute de respecter les décisions judiciaires (expertise judiciaire des travaux), à chaque jour sa surprise dans ce projet aventureux et à haut risque.
Pour la mairie de Sète et la SPLBT, ce qui compte c’est la poursuite des travaux, quoiqu’il en coûte. La destruction de cet ouvrage est en cours. Nous avons alerté la Drac et le Préfet.

« C’est un cube en béton de 12 mètres carrés, vide, sans intérêt historique pour les Sétois. Il servait uniquement à protéger les soldats allemands en cas d’attaque(…).
L’édifice, daté à 1942, n’abritait, selon la mairie, aucun armement ni vestige historique. La seule trace du passé est contenue dans une armature de lits superposés que devaient occuper les soldats allemands lors de leur passage. » France3 Occitanie.

ICI le lien France 3 Occitanie

« Apparition sur la place Aristide Briand d’un imposant bloc de béton, déterré par les engins de chantier qui travaillent sur le futur parking ». Midi-libre Sète

ICI le lien Midi Libre

Les riverains et des habitants de Sète sont inquiets. Ces travaux sont-ils maîtrisés ? L’accumulation de vices de forme, mais aussi de fuites de gaz (lundi 24 avril une fuite de gaz condamne tout le pourtour de la place, suite à un coup de pelleteuse sur une ancienne canalisation), de présence d’amiante, de bruits, de poussière, de tremblement dans les habitations voisines, inquiètent à juste titre tous les habitant·es et les riverain·es. Vu la tournure que prend ce chantier, en plein cœur ville, dans un centre ancien très urbanisé et peuplé, ils sont inquiets pour leur habitations et leur santé et nous le font savoir.

Dix jours après le début de chantier, on ne peut que constater des irrégularités en droit et risques de dangers.

Pose d’un panneau de chantier, en fin de matinée, écrit à la main au feutre noir. Comme par hasard, il est apparu après l’appel au rassemblement de Bancs publics devant le siège de la SPLBT, le même jour, le réclamant.

Les travaux débutent sans panneau de chantier. Une pelleteuse de l’entreprise NGE – Guintoli intervient sur la place sans qu’aucun panneau n’indique quelles sont les entreprises agissant sur ce lieu.

Derniers jours pour les 57 arbres de la place Aristide Briand et premier jour des travaux pour le parking !

Aujourd’hui, lundi commence l’arrachage des arbres, alors que les recours en justice sur le fond du permis de construire le parking et au Conseil d’État, n’ont pas eu lieu. Alors qu’aucune étude n’évaluant les risques environnementaux n’a été faite, correctement, malgré nos analyses et contre-expertises fournies, nos alertes.

Notre pétition a recueilli à ce jour plus de 17000 signataires, nous sommes 5000 personnes au collectif et 523 adhérents à notre association. Nous avons le soutien d’élu·es locaux et de la population dans cette démarche.

Nous sommes fiers d’avoir le soutien affirmé de personnalités comme José Bové, Thomas Brail, François Morel, Francis Hallé, Cécile Bois, Petitcopek, Demi-Portion et tant d’autres, nous ne pouvons pas toutes et tous les citer ici, ils sont parrains et marraines des arbres de la place, des élus d’Ensemble pour Sète, du député de l’Hérault, Sylvain Carrière, qui vient de porter notre combat à l’assemblée nationale.

Que faut-il faire pour être entendus ? Depuis l’annonce du projet de parking sous la place Aristide Briand, sans enquête publique, entaché de très nombreuses irrégularités, Bancs Publics n’a cessé de prendre la parole pour les dénoncer et alerter sur les dangers de ce projet.

Dans sa réponse à la question orale du 7 février dernier, posée par Monsieur Sylvain Carrière, député de l’Hérault, interpellant le gouvernement sur les risques liés au projet de parking, Madame la Secrétaire d’État chargée de l’écologie a confirmé, en l’état de ses informations, « la validité de la décision de non soumission à évaluation environnementale pour le projet qui a été présenté au préfet de région ». Elle a indiqué que « dans l’hypothèse où des données complémentaires tendant à modifier l’appréciation de l’état initial du projet seraient produites, le maître d’ouvrage devra s’interroger sur la nécessité de redéposer une demande d’examen au cas par cas, auprès du préfet de région, pour confirmation de la non nécessité de soumission à l’évaluation environnementale ».
Nous allons fournir des données complémentaires, encore, au Préfet de Région et au ministère pour préciser les éléments non pris en compte, afin que le maître d’ouvrage « s’interroge» et soit obligé de redemander une réévaluation des études par les services de l’état.

Nous faisons tout ce qui est possible pour demander une suspension des travaux. Le maître d’ouvrage, la Mairie et la SPLBT, se sentiront-ils obligés de redemander une réévaluation, afin que soit posé un moratoire à ce début de chantier, en attente de ces nouvelles études ?

Nous avons le soutien du député de l’Hérault et du groupe de l’opposition Ensemble pour Sète et de ses élu·es au Conseil d’agglomération. Ils nous soutiennent depuis le début de ce combat et exigent que soient faites également des analyses hydrogéologiques indépendantes afin de statuer sur la dispense accordée par les services de l’État au titre de la loi sur l’eau. D’autres élu·es devraient les soutenir dans leurs démarches au Conseil d’agglomération. Pour le moment, malgré nos courriers envoyés à tou·tes, par deux fois, aucun autre élu des villes de l’agglomération – sauf nos élu·es sétois – n’exprime ce soutien. Ce n’est pas une affaire « Séto-Sétoise », Ce territoire commun, sera lui aussi impacté par un financement non évalué et exponentiel et ses répercussions environnementales et économiques pour tout notre bassin de Thau.

Serons-nous entendus à temps ? Il y a urgence ! Rejoignez nous dès lundi matin. Nous serons là, pacifiquement. Soyons ensemble, nombreux ! Demandons la suspension des travaux, un moratoire.