Derniers jours pour les 57 arbres de la place Aristide Briand et premier jour des travaux pour le parking !
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Aujourd’hui, lundi commence l’arrachage des arbres, alors que les recours en justice sur le fond du permis de construire le parking et au Conseil d’État, n’ont pas eu lieu. Alors qu’aucune étude n’évaluant les risques environnementaux n’a été faite, correctement, malgré nos analyses et contre-expertises fournies, nos alertes.
Notre pétition a recueilli à ce jour plus de 17000 signataires, nous sommes 5000 personnes au collectif et 523 adhérents à notre association. Nous avons le soutien d’élu·es locaux et de la population dans cette démarche.
Nous sommes fiers d’avoir le soutien affirmé de personnalités comme José Bové, Thomas Brail, François Morel, Francis Hallé, Cécile Bois, Petitcopek, Demi-Portion et tant d’autres, nous ne pouvons pas toutes et tous les citer ici, ils sont parrains et marraines des arbres de la place, des élus d’Ensemble pour Sète, du député de l’Hérault, Sylvain Carrière, qui vient de porter notre combat à l’assemblée nationale.
Que faut-il faire pour être entendus ? Depuis l’annonce du projet de parking sous la place Aristide Briand, sans enquête publique, entaché de très nombreuses irrégularités, Bancs Publics n’a cessé de prendre la parole pour les dénoncer et alerter sur les dangers de ce projet.





Dans sa réponse à la question orale du 7 février dernier, posée par Monsieur Sylvain Carrière, député de l’Hérault, interpellant le gouvernement sur les risques liés au projet de parking, Madame la Secrétaire d’État chargée de l’écologie a confirmé, en l’état de ses informations, « la validité de la décision de non soumission à évaluation environnementale pour le projet qui a été présenté au préfet de région ». Elle a indiqué que « dans l’hypothèse où des données complémentaires tendant à modifier l’appréciation de l’état initial du projet seraient produites, le maître d’ouvrage devra s’interroger sur la nécessité de redéposer une demande d’examen au cas par cas, auprès du préfet de région, pour confirmation de la non nécessité de soumission à l’évaluation environnementale ».
Nous allons fournir des données complémentaires, encore, au Préfet de Région et au ministère pour préciser les éléments non pris en compte, afin que le maître d’ouvrage « s’interroge» et soit obligé de redemander une réévaluation des études par les services de l’état.



Nous faisons tout ce qui est possible pour demander une suspension des travaux. Le maître d’ouvrage, la Mairie et la SPLBT, se sentiront-ils obligés de redemander une réévaluation, afin que soit posé un moratoire à ce début de chantier, en attente de ces nouvelles études ? Est-ce que nous serons entendus à temps ?
Nous avons le soutien du député de l’Hérault et du groupe de l’opposition Ensemble pour Sète et de ses élu·es au Conseil d’agglomération. Ils nous soutiennent depuis le début de ce combat et exigent que soient faites également des analyses hydrogéologiques indépendantes afin de statuer sur la dispense accordée par les services de l’État au titre de la loi sur l’eau. D’autres élu·es devraient les soutenir dans leurs démarches au Conseil d’agglomération. Pour le moment, malgré nos courriers envoyés à tou·tes, par deux fois, aucun autre élu des villes de l’agglomération – sauf nos élu·es sétois – n’exprime ce soutien. Ce n’est pas une affaire « Séto-Sétoise », Ce territoire commun, sera lui aussi impacté par un financement non évalué et exponentiel et ses répercussions environnementales et économiques pour tout notre bassin de Thau.
Serons-nous entendus à temps ? Il y a urgence ! Rejoignez nous dès lundi matin. Nous serons là, pacifiquement. Soyons ensemble, nombreux ! Demandons la suspension des travaux, un moratoire.


